20 Février 2012
Jean-Jacques Rousseau disait dans ses confessions :
"J'ai toujours senti que l'état d'auteur n'était, ne pouvait être illustre et respectable qu'autant qu'il n'était pas un métier. Pour pouvoir, pour oser dire de grandes vérités, il ne faut pas dépendre de son succès."
Je ne le contredirai pas.
Mais l'auteur, au motif qu'il veut rester libre de ses écrits, doit-il se laisser spolier ?
Je vous invite à signer la pétition publique adressée à l'Assemblée Nationale qui doit voter une loi relative à l'exploitation numérique des livres indisponibles au XXe siècle.
Selon le projet de loi, les auteurs ou ayants droit auraient obligation de s'opposer à l'inscription de leur œuvre sur la base de données, ce qui revient à effectuer une confiscation automatique de la propriété des auteurs et ayants droit, avec une possibilité très limitée de rétraction par les propriétaires légitimes des œuvres. Il s’agit donc d’une remise en question du droit d’auteur inaliénable.(photo Abbaye de Saint-Maur, rien à voir avec le chmilblick)