27 Mars 2013
Je vous donne rendez-vous le 3 avril au SIEL (Salon du livre de Casablanca), sur le stand France, à l'université Hassan II Mohammedia (j'espère que ces lieux sont proches les uns des autres). Ensuite, cap sur un village nommé Ait Hadi, du côté de Marrakech, pour le 4e festival international du court métrage scolaire qui se tiendra le 4 avril.
En attendant, ici mon petit citronnier se gorge d'une pluie printannière et bienfaisante pendant que je besogne les mots et surtout les chiffres : je m'adonne à une activité annuelle qualifiée d'indispensable mais peu glamour : ma déclaration AGESSA ! Autrefois, dans la premières années, je la faisais au vin blanc, le soir tard, le dernier jour avant pénalités. Maintenant, je la rends à temps et je la rédige devant une tisane de thym-citron-miel, autres temps autres manières de faire.
Je n'y prends pas plus de plaisir qu'autrefois, peut-être même moins. Dans ces moments de corvées administratives et particulièrement lorsque je dois refaire quatorze fois la même addition pour obtenir au moins trois fois le même résultat, je me demande si je n'aurais pas été plus heureuse si j'étais née citronnier ou scarabée ou... pourquoi l'espèce humaine a-t-elle inventé l'AGESSA ? Pour les auteurs, me direz-vous. Pourquoi a-t-elle inventé les auteurs, alors ?
Mais t'es bête, ou quoi !? Pour justifier l'AGESSA ! Faut penser, de temps en temp !
Bon sang, mais c'est bien sûr ! Quoique... Paraît que l'AGESSA va fusionner avec la Maison des artistes... Enfin, pas tout de suite. C'est en pourparlers... Cette année, j'ai encore reçu le formulaire... Bon, allez, je m'y remets...