23 Novembre 2011
De retour en famille, en écriture, en logistique, en ateliers... après une immersion théâtrale. C'était ma première expérience de travail avec une comédienne et une metteuse en scène. Elles se sont emparées de l'adaptation faite par Jocelyne Carmichael de ma nouvelle Filiation.
Je les ai vues entrer dans mon texte comme dans un juste-au-corps, l'étirer dans tous les sens, le draper autour d'elles, le faire exploser, le réduire à rien, le déployer, l'habiter sans en changer un seul mot ! Et mener ma petite fille de cinq ans à l'âge adulte... Ces moments m'ont offert de porter un regard différent sur l'écrit, son rythme, ses sonorités, sur le rapport du texte à la voix et au geste. Ils m'ont laissée dans le ravissement et la frustration : à présent, j'aimerais participer à une création plurielle où le texte naîtrait en même temps que le geste et la lumière...
En attendant, j'ai "l'humanité à sauver" (si, si, et avec humour, s'il vous plaît) en compagnie des 2nd A du lycée F. Garcia Lorca à Thésa (affaire à suivre).
Je vais aussi vous rencontrer, si vous êtes du côté de Perpignan,
samedi 26 novembre, autour du film de Dominique Rabourdin produit par Arté : "Vivre et écrire en Algérie" de 15 h à 17 h Médiathèque Emile Zola.