17 Septembre 2016
« Le déplacement a contribué à renforcer en moi cette inquiétude qui fonde à mes yeux toute démarche de création : on écrit peut-être parce que « quelque chose ne tourne pas rond », parce qu’on voudrait remuer les montagnes ou introduire un éléphant dans le chas d’une aiguille. L’écriture devient alors à la fois un enracinement, un appel dans la nuit et une oreille tendue vers l’horizon… »
J'aurais aimé écrire ces mots mais ils sont d'Alain Mabanckou en introduction de son dernier livre "Le monde est mon langage", constitué de vingt-deux portraits d'auteurs francophones.
(Photo Luigi Zuccante, Reflets)