17 Février 2015
Dans son Petit guide pour des villes sans passé, en 1947, Camus a écrit :
"Et c'est ici peut-être que je pourrais cesser toute ironie. Après tout, la meilleure façon de parler de ce qu'on aime est d'en parler légèrement."
Prochain rendez-vous dimanche 22 février au Vauban à Port-Vendres pour voir le film "Le premier homme" de Gianni Amelio, adapté du roman inachevé d'Albert Camus. Un roman paru en 1994, plus de trente ans après la mort de Camus, un film paru presque trente ans après le roman, en 2013… Je vous le présente et on en discute… avec légèreté !
CAMUS/DAOUD, la contrecontre-enquête !
On ne laissera pas le monopole de l'investigation aux spécialistes.
Marie-Christine Hébert, lectrice passionnée, s'est lancée dans une lecture en miroir de L'étranger et de Meursault, contre-enquête, et ce qu'elle en tire a de quoi impressionner : ces deux criminels littéraires et seulement littéraires, se rencontrent à cinquante ans d'écart et d'une rive à l'autre de la Méditerranée et s'éclairent l'un l'autre en projetant dans nos conscience l'ombre de leur amour commun des lettres et des hommes.
(cliquer ICI pour lire l'analyse de MCH)
Le catalogue de l'exposition à Lyon Camus et les peintres d'Algérie, une longue amitié (1930-1960)* offre non seulement des reproductions de belle qualité des oeuvres exposées mais aussi et surtout des extraits de textes des peintres représentés dont Benisti et des commentaires de Camus sur ces peintres. Un éclairage supplémentaire qui, loin de dissiper le "mystère Camus" le rend plus dense, plus profond, plus humain.
(* préfacé par Michel Wilson, président de Coup de Soleil Rhône-Alpes, Farid Haoudy, Président du Diwan en Lorraine, Agnès Spiquel, Présidente de la Société des Etudes Camusiennes, Denise Brahimi, universitaire et critique. On peut se le procurer au près de l'association Coup de soleil Rhône-Alpes)