19 Juillet 2014
Eloge de la fuite de Henri Laborit.
Cet essai a été et est encore un coup de balai sur quelques idées reçues, mauvaises herbes tenaces, qui s'accrochent à nous et nous rendent belliqueux.
Le texte vieux de quelques décades a conservé tout son dynamisme ! A déguster sur la plage par petites portions (c'est dense) après avoir lu l'extrait ci-dessous
(page 125 de l'édition Folio essais)
"Mais surtout, débarrassé du fatras encombrant des valeurs éternelles, jeune et nu comme au premier âge, et riche cependant de l'acquis des générations passées, chaque homme (il a oublié les femmes, je souligne) pourra peut-être alors apporter au monde sa créativité."
La mienne s'arrêtera là aujourd'hui, la mer m'attend et ma pathologie méditerranéenne me conduit sur les galets.
Autre idée reçue, il faut souffrir pour être heureux. Je n'en suis pas convaincue. Le seul moment de bonheur que j'ai vécu au cours de ma dernière randonnée (2h - 3, km 1/2, 200 m de dénivelé, 40° au soleil, un paysage à couper le souffle) fut celui de la pause !… ou de la pose ? (Mon égo ne maigrit pas avec la chaleur)
Photo Victor Simal